Les 180 passagers du vol EZY 4027 dimanche entre Paris et Toulouse garderont longtemps le souvenir de ce vol cauchemardesque. En pleine tempête Marcel, le pilote a tenté deux fois de poser l'appareil avant de se diriger vers Montpellier où les mésaventures des passagers n'étaient pas terminées !
Drôle de fin de journée pour les 180 passagers du vol EZY 4027 dimanche dernier. Attendu à Toulouse, en provenance de Paris, l'Airbus d'EasyJet s'est retrouvé pris dans la tempête Marcel.
A deux reprises, le pilote a tenté de poser l'appareil sur la piste de Blagnac : la première fois, il a remis les gaz à la dernière minute ; la seconde, le train d'atterrissage a touché violemment la piste et le pilote a pris la décision immédiate de redécoller. "On se serait cru au Space Mountain !' raconte un passager à La Dépêche du Midi.
Mais l'ambiance était loin de plaisanterie en cabine. Finalement l'avion a pris la direction de Montpellier où il s'est posé vers 18h15. Soulagement pour les passagers. Pas tout à fait, car ils ont dû patienter une heure dans l'avion posé sur le tarmac, apparemment en raison d'une différence de point de vue entre le pilote et la compagnie : selon nos confrères, EasyJet aurait souhaité que l'avion reparte sur Toulouse... pour éviter de payer le réacheminement des passagers vers la ville rose !
Finalement les passagers ont pu sortir de l'avion mais une fois dans l'aérogare de Montpellier, il leur a fallu se débrouiller pour rentrer sur Toulouse : aucune prise en charge du transport par la compagnie low-cost !
"Les pilotes sont hautement qualifiés pour effectuer cette procédure de routine et à aucun moment, la sécurité des passagers à bord n’a été compromise. La sécurité et le bien-être de nos passagers et de nos équipages est toujours la priorité numéroun d’easyJet. Malheureusement, aucune navette n’était disponible pour ramener les passagers à Toulouse" a indiqué la compagnie à France 3 Midi-Pyrénées.
Une "routine" qui n'est certainement pas du goût des passagers, invités par la compagnie à déposer une réclamation sur son site internet.